尚-呂克?南希(par Jean-Luc Nancy)
再刊于 2021 年 8 月 24 日(August 24, 2021 2:50 AM)
我們悲痛地得知尚-呂克?南希去世了,他是一位與電影聯(lián)系緊密的哲學家。他參與的其它影片還有《入侵者》,是關于他的心臟移植的故事,啟發(fā)克萊爾?德尼拍出了這部她最好的片子之一,而且他還在哈巴?阿默爾-扎伊梅什(Rabah Ameur-Za?meche)的《俠盜之歌》(Les chants de Mandrin)中扮演了印刷工這個重要角色。 他專為阿巴斯?基亞羅斯塔米寫了本著作《電影的明證》(L’évidence du film,Klincksieck,2001),之前也為《電影手冊》第 493 期寫過關于這位電影人的文章。我們雜志還有幸發(fā)表了他的另兩篇文章:《高尚的真理 [High Truth](關于德尼的《太空生活》[High Life]》(第 752 期)和這篇我們全文重新再刊的文章,在第 700 期專門介紹了文森特?明奈利的《篷車隊》中的“黑暗中的舞蹈”段落。
Nous avons appris avec tristesse la mort de Jean-Luc Nancy, philosophe qui a entretenu des liens étroits avec le cinéma. Entre autres participations à des films, rappelons queL’Intrus, récit de sa greffe du c?ur, a inspiré à Claire Denis l’un de ses meilleurs films, et qu’il jouait le r?le essentiel de l’imprimeur desChants de Mandrinde Rabah Ameur-Za?meche.
Il a consacré un ouvrage à Abbas Kiarostami,L’évidence du film(Klincksieck, 2001), cinéaste sur lequel il avait précédemment écrit pour les Cahiers(n°493). La revue a eu l’honneur de publier deux autres textes de lui: ?High Truth (surHigh Lifede Claire Denis? (n°752) et ce texte que nous reproduisons dans son intégralité, consacré à la séquence ?Dancing in the Dark? de Tous en scène de Vincente Minnelli, pour le numéro 700.
在明奈利的《篷車隊》中,快到影片中間的時候, 弗雷德?阿斯泰爾、賽德?查里斯在天黑后一起在公園散步。他們穿過一個跳著慢步舞(slow)的民間舞會的舞池;在下個鏡頭中,他們獨自在一條綠樹成蔭的小路上;小路一個轉彎,引他們走向我們,略偏向屏幕左邊。他們之間留著小小的距離,與片中一直分開了他們、乃至把他們對立起來的情節(jié)一致。他們都身著白衣,與植被的暗色背景形成了強烈對比。他們徐徐前行,步子微微搖擺著,幾乎難以察覺。他們默不作聲。一段響亮的音樂像接連不斷的波浪一樣,伴他們左右。當他們快走到圖像中間時,查里斯的右腳在行走的步伐中,突然超過普通步子的高度而上升了,將步子的前行化為舞蹈的搖擺。另一條腿緊隨其后,于是查理斯邁出的一步步,很快變成了雙人舞,因為阿斯泰爾也繞著自己轉了一圈,翩翩起舞了。雙人舞不斷展開,開闊又寬敞,激動又不無克制,優(yōu)雅又和諧,同時繼續(xù)散著步,經過了一片林中的開闊地,露出照亮的摩天大樓(我們這是在中央公園了),直到出現一駕出租馬車在靜候,敞著篷,而隨著這對伴侶登上馬車,舞蹈就被收攏了,慵懶了下去,而不是戛然而止。
Dans Tous en scènede Minnelli, vers le milieu du film, Fred Astaire et Cyd Charisse se promènent ensemble dans un parc, à la nuit tombée. Ils traversent en marchant la piste d’un bal populaire où se danse un slow ; au plan suivant on les retrouve seuls dans une allée bordée d’arbres ; un tournant de l’allée les dirige vers nous, légèrement de biais vers la gauche de l’écran. Ils gardent entre eux un léger écart, conforme à ce qui les a jusqu’ici séparés — voire opposés — dans l’intrigue du film. Ils sont tous les deux vêtus de blanc, offrant un contraste appuyé avec l’arrière-plan sombre de la végétation. Ils avancent lentement, d’un pas très légèrement — presque imperceptiblement — balancé. Ils ne parlent pas. Une musique ample les accompagne en ondes successives. Lorsqu’ils sont à peu près au milieu de l’image, le pied droit de Cyd Charisse, dans le mouvement de sa marche, dépasse soudain la hauteur ordinaire du pas et se lève, transformant l’avancée du pas en balancement de danse. L’autre jambe va suivre, Cyd Charisse va encha?ner les premières allures de ce qui devient très vite un duo car Fred Astaire, pivotant sur lui-même, entre dans la danse. Le duo va se développer, large, spacieux, ému avec retenue, élégant, harmonieux, poursuivant la promenade en passant devant une éclaircie d’arbres qui laisse voir des gratte-ciel éclairés (nous sommes donc à Central Park) jusqu’à l’apparition d’un fiacre à l’attente, découvert, dans lequel le couple montera et la danse sera recueillie, alanguie plut?t que terminée.
我總是不厭其煩地觀看這一幕——在那微小的時刻,一條腿毫無征兆地跳起了舞:是它采取主動,帶動了整個女舞者的身體。我開始思考對步子、距離的精細計算,思考在舞蹈的突如其來之前的那些步子是如何安排的,思考為了獲得一個斷裂(突然,有了一個舞步)和一個連續(xù)的同時發(fā)生(接著的還是在散步,是放大了的同一種搖擺,但那又完全不同),而要有的非凡藝術和精妙。毫無疑問,正因為不可能捕捉到間隔中的這種完美的吻合、突變中的這種跟隨,對我來說才有了這幅圖像的全部的力量和魅力——因為說到底這只是幅圖像,盡管任何視圖的提取或截屏都無法保留這段行程中本質的東西。即使是逐幅圖像地推進,也會減損魅力、破壞流暢。人們最終會認為,這與其說是關于圖像,不如說是在圖像中對于圖像的一個空隙(échappée)。但這種逃避是發(fā)生在鏡頭中、在查理斯身上,還是在一個人對另一個人的協(xié)調上?又是誰策劃了這份協(xié)調呢?又或者:這個步子不就對應了格拉迪瓦的步子嗎?可這位龐貝女舞者的真相又是什么,如果不是關于凝固瞬間的話,而這個瞬間是在其不可能之中,在屬于其接近、其行程的遠離之中,因而也是在對遠方本身的、叫人難以忍受又甜美的接近之中?
Je ne me lasse pas de regarder cette scène — cet infime moment où sans prévenir une jambe se met à danser : c’est elle qui prend l’initiative et qui entra?ne toute la danseuse. Je me prends à penser au calcul minutieux des pas et des distances, à la fa?on dont sont réglés les pas qui précèdent l’irruption de la danse et à l’art extraordinaire, à la finesse qu’il a fallu pour obtenir la simultanéité d’une rupture — soudain, c’est un pas de danse — et d’une continuité — c’est toujours la promenade, c’est le même balancement qui s’est amplifié et pourtant c’est tout autre. Sans doute est-ce l’impossibilité de saisir cette co?ncidence parfaite dans l’écart, ce suivi dans la mutation qui détient pour moi toute la force et tout le charme de cette image — car à la limite ce n’est qu’une image, bien qu’aucune extraction de vue ni aucune capture d’écran ne puisse retenir ce qui par essence est dans le passage. Même l’avance image par image défait le charme et dessèche la fluidité. On finit par penser qu’il s’agit moins d’image que d’une échappée à l’image dans l’image. Mais cette échappée se produit-elle dans la caméra, dans Cyd Charisse, dans l’une accordée à l’autre ? Et qui a tramé cet accord ? Ou encore : ce pas dansant ne répond-il pas à celui deGradiva? Mais quelle est la vérité de la danseuse pompéienne : n’est-ce pas celle de l’instant fixé dans son impossibilité, dans l’éloignement qui appartient à sa proximité, à son passage et par conséquent dans la proximité éprouvante et suave du lointain lui-même ?
可以確定,不可能只是把這個小小的奇跡歸結為我的知覺、印象。它真的在那里發(fā)生,在屏幕上,在我面前,而所有分析都可以放棄了。它的發(fā)生就這么過去了。但與此同時,它在發(fā)生這一事實,不能不引發(fā)對于分析的巨大渴求:這是怎么可能的?是誰要它發(fā)生?是誰成就了它?甚至誰曾知道有過這一閃現?當然,大量的影迷、電影人都知道。也許還有舞蹈家、編舞家。然而,所有人都很清楚,幾乎沒什么可知曉、理解的,有的只是一份永遠在更新的遺贈,對此最好不要試圖說太多。不要太多,剛剛好就行。
Ce qui reste certain : il est impossible de ramener ce petit miracle à ma seule perception ou impression. Cela se passe vraiment là, sur l’écran, devant moi, et toute analyse doit renoncer. Cela se passe en passant. Mais en même temps, le fait que cela se passe ne peut pas ne pas déclencher une immense soif d’analyse: comment cela est-il possible ? qui l’a voulu ? qui l’a permis ? qui sait même que cette fulgurance est là ? Certainement, un grand nombre de cinéphiles et de cinéastes. Et peut-être aussi de danseurs et de chorégraphes. Toutes et tous savent pourtant très bien qu’il n’y a presque rien à savoir ni à comprendre, mais un don toujours renouvelé et dont il vaut mieux ne pas trop chercher à parler. Pas trop, juste ce qu’il faut.
另見本刊的 2019 年 2 月號第 752 期上南希關于德尼的《太空生活》的文章《高尚的真相》,以及本刊的第 600 期上與尼高拉?克洛茨(Nicolas Klotz)、伊麗莎白特?拜爾瑟發(fā)勒(élisabeth Perceval)關于《入侵者》的談話。
Retrouvez également l’article de Jean-Luc Nancy ?High truth? surHigh Lifede Claire Denis dans notren°752de février 2019 et sa conversation avec Nicolas Klotz et élisabeth Perceval sur le filmL’Intrusdans notren°600.
Forget about AN AMERICAN IN PARIS or GIGI, this is “the” genuine chef d’oeuvre of a Minnelli musical.
Forget about AN AMERICAN IN PARIS (1951) or GIGI (1958), this is“the” genuine chef d’oeuvre of aMinnellimusical, THE BAND WAGON is a glittering meta-pomp jauntily fights its corner for the middlebrow fluff over the highbrow pretension, not to mention it is where THAT’S ENTERTAINMENT! standard derives from.
An over-the-hill screen star, is given an opportunity to headline a Broadway musical to resuscitate his ebbing career, if the protagonist were a woman, the film would be Billy Wilder’s downbeat elegy SUNSET BLVD. (1950), but thanks to the showbiz’s ingrained double-standard, for a nimble-footed Tony Hunter (a 54-year-old Astaire), everything is rosy and eventually he is able to have his cake and eat it too! (actualizing a consequential comeback and simultaneously winning over the heart of his much younger leading lady.) However, enveloped in his aw-shucks and avuncular bonhomie, he is fortuitously accorded with a laissez-passer.
Creative license is put into comical use through the character of an omnipotent triple-threat Jeffrey Cordova (Buchanan, flip but nevertheless, an able hoofer), a very persuasive producer, a conceited director and a grandiloquent luvvie, who has been on a tear in Broadway and idiosyncratically decides to transpose the show's fluffy original material into a boundary breaker, viz. a musical reinterpretation of Faust. Everyone has to humor him on the strength of his clout, only a disastrous tryout can drench him out of his airy-fairy excess. Thankfully he ekes out enough alacrity to let theself-knowledge-savvy Tony resumes the rein henceforward, and the movie's money shots transpire in a stringof pluperfect musical numbers, including the ingenious, knee-dancing ditty “Triplets” (Astaire, Buchanan and a sparkling, corn-fed Nanette Febray, who is particularly reminiscent of Astaire’s quondam partner Ginger Rogers), and is topped off by the entrancing“GIRL HUNT” ballet pas-de-deux between Astaire and a voluptuous Cyd Charisse in her crimson sheath dress, against a modern noir-ish scenography.
Endowed with a game and nimble cast (themonkey wrench in the works is a stooped Oscar Levant, often looks uncooperative and miffed on the sideline), THE BAND WAGON is a passé romance, lukewarm comedy but a sterling musical production, beaming with gems composed by Arthur Schwartz and Howard Dietz, choreographed by Michael Kidd, both ocularly and aurally, this first-time reviewer is stock-still bewitched with a waxing smile at the corner of his mouth.
companion pieces: Minnelli’s AN AMERICAN IN PARIS (1951, 6.2/10);Stanley Donen and Gene Kelly’s SINGIN’ IN THE RAIN (1952, 8.1/10); Mark Sandrich’s HOLIDAY INN (1942, 7.1/10).Forget about AN AMERICAN IN PARIS (1951) or GIGI (1958), this is“the” genuine chef d’oeuvre of aMinnellimusical/
and i have committed to pain
as of those Arabian chords......
and everything seemed so beautiful to bear
as the watched-over-an-over dancing scene is
launching
after shinny parts of conversations and start
birds were murmuring in the dim distance
and everyday struck, every night,
where pretty ideas rest
in the white marbled arms
how soothing is the music
how soothing is the dance
and
how suffocated I am, alone
in a seat sunk
disabled like one in his deep of his love
你也會有
電影里點煙,也跟著點煙的沖動嗎?
這是一份精美的禮物
送給她自己
二零二一年十一月二十七日,晚
超好看,既有傳統(tǒng)溫馨系的歌舞場景,又有前衛(wèi)的壓軸大戲(Girl Hunt Ballet真是看得人熱血沸騰)。歌舞場景與劇情推動結合緊密,編舞和拍攝都沒得挑。原來我喜歡的歌舞片都是以幕后制作為背景的: 雨中曲,All that Jazz...
太精彩了!和《西區(qū)故事》《紅男綠女》并列我最喜歡的三大歌舞片。弗雷德.阿斯泰爾 當之無愧的舞王
FredAstaire身上散發(fā)出的古典優(yōu)雅太有派了,而片子抖落演藝界無常的那點兒私貨,也是正統(tǒng)的好萊塢腔。歌舞部分挑不出瑕疵,特別是最后的紐約巡演,竟然用歌舞重構了一場黑色電影。
浮士德不愛看,還是槍戰(zhàn)美女男歡女愛能賺錢。
歌舞片 × 黑色電影 太驚艷了吧,如果不是段落而是一整部電影就好了!
阿斯泰爾扮演的過氣老歌曲明星,和本片拍攝時代1953年,也就是制片廠制度崩潰,歌舞劇在消亡年代重疊,在文本內外形成了完美互文關系。老明星東山再起的happyending,卻無法挽回歌舞劇從電影史舞臺退出(看了原片才知道,《愛樂之城》在公園里雙舞的模仿致敬,簡直就是不堪入目。
歌舞片要的就是迷人,戲中戲更是厲害,如《雨中曲》一樣以幕后為背景,場景設計再次繼承表現主義的遺風。劇本大贊,男女主角初遇一幕的巧妙的雙線對位,實在有意思,本作關于“娛樂”和“嚴肅”藝術之間關系的探討也很深刻,藝術不在于刻意追求,中央公園那場曼妙的雙人舞告訴觀眾藝術之美處處存在。
能與《雨中曲》比肩的歌舞片,很多時候真想身處拍片現場,看看如此精妙的場景是如何拍出來的,攝影機的移動讓人嘆為觀止,布景也是想象力爆棚了,高潮戲居然將歌舞片與黑色電影結合,無疑宣告了好萊塢要告別戰(zhàn)后的陰影走向新時代的歡歌燕舞,劇情和歌舞場面也結合得極好,歌唱中進行敘事
明奈利不算頂高明的導演,可他令人愉悅。
是一個很有意思的文本,松散,拼貼,自我指涉,后經典好萊塢時期的文本,印象深刻的不是歌舞,而是男女主人公無言地穿過夜晚公園的那一段,無情節(jié)意義卻很有氛圍的一場戲,有點現代電影的意思,還有一個地方有意思的是,雨中曲和這部片子都用歌舞片的形式戲仿了黑色電影。
男女主角沒化學反應,歌舞也沒啥特別亮點,戲都被那個神經病導演搶掉了。。我覺著導演之前被設定為荒謬可笑的浮士德文藝歌舞主意挺好的。。改為永遠的王道歌舞太保守無趣了。。男主在on the beach里面很可愛的,這里角色所限略扁平。。
相比較琴逑,Cyd以更為寬廣的舞技在為女星獲得了更為主動的地位,那雙野性、有力的雙腿讓人嘆為觀止。前敗后勝的演出似乎是好萊塢的創(chuàng)作宣言。和黑色電影的結合雖然還只是歌舞不參與敘事,但無疑為后來的歌舞片講述復雜和不那么歡樂的故事打開了一扇門。
http://v.youku.com/v_show/id_XMzE0NTQ4MzY=.html
驚艷。擦皮鞋和夜晚公園的長鏡頭,賽德·查里斯那野性有力的雙腿,還有女演員們的裙子。
愛樂之城的原版,色調迷人,故事飽滿。
大多數時候,《篷車隊》都只達到了米高梅歌舞片的平均水準,這意味著影片的編舞、服化道、情節(jié)、攝影等都做得十分扎實,雖然不出錯但也沒有讓觀眾眼前一亮的創(chuàng)意。但結尾處的懸疑“戲中戲”則將影片拉到了經典作品的水平。這段“戲中戲”的出彩不只在于其巧妙的編舞、風格化的布景,更在于其充滿靈感的構思:它通過戲仿好萊塢經典黑色電影的方式,解構了歌舞片甚至是好萊塢類型片一貫的夸張風格,也就是用荒誕解構了荒誕,由此呈現出的機敏與幽默可謂力量十足。 PS:片中男女主角的公園舞蹈顯然是《愛樂之城》的靈感源之一。
文森特·明奈利代表作,毫不遜色于[雨中曲]。1.阿斯泰爾本色出演,戲中戲,呈現百老匯歌舞劇的臺前幕后。2.流暢搖臂運動長鏡:Shine on Your Shoes. 3.敘事與歌舞完美交融,仿黑色電影舞劇[Girl Hunt]驚艷到難以形容。4.中央公園雙人舞[Dancing in the Dark]。5.[Triplets]用了裝在膝蓋的假腿。(9.5/10)
MJ的某只MV就是抄襲的Band Wagon
上映之時阿斯泰爾年過半百,可你知與之共舞兩段演導演的杰克·布查楠多大歲數?六十二!影片主題承接一年前的玉女奇男,魔鬼導演好像柯克道格拉斯的狂人制片,初始印象甚至更為不佳,沒認出舞王,對歌舞不敬,自我為中心??珊芸彀H轉向:新老明星臺上幕后各種性格缺陷,比個頭,沒自信,被激將,自我專業(yè)設限,無法與時俱進……要克服這些剛好需要導演的野心爆棚大膽探索。盡管途中“浮士德音樂劇”以失敗告終,老舞王新女神接管影片上揚勢頭,但觀眾已接收到重要訊息:沒有導演就沒有后面這一切。包括可能深刻影響杰克遜的黑色犯罪歌舞劇——不過那顯然非劇是影,因為劇場里不可能看到蒙太奇大特寫。換言之,明奈利并沒把習慣思維居于反位的制片人徹底否定,相反他會凸顯其立項創(chuàng)意藝術整合商業(yè)運作等層面上的重要性。甚至還包括知錯就改的性格魅力!
三星半。舞蹈部分很有想象力,故事部分就差強人意。